Camon CAMON CP:80540 INSEE:80164 LAMOTTE CP:80540 INSEE:80461Situation géographique La situation administrative La population Les sources : les actes L'église Les curés Les naissances Les mariages Aujourd'hui Hier Actes particuliers Une leçon de pacifisme Tables Mariage Camon Tables Mariage Lamotte Brebiére Listes Éclair Camon Listes Éclair Lamotte Brebiére Situation géographique
* Camon est situé sur la
rive droite de la Somme par 0° de longitude et 50° de latitude nord . Le méridien «0 » de
Paris traverse son territoire. Population 1698 415 habitants 1709 99
feux 1724 376 habitants 97 feux 1725 310 habitants 100 feux 1726 202 habitants 97 feux 1760 88
feux Camon Recensement 1836 1 446 habitants 364
maisons Lamotte-brebière Le Village fut détruit durand
la guerre avec l'Espagne . En 1669 il ne restait que 5 feux. Recensement 1836 146 habitants 53 maisons 44 ménages
* Les hortillonnages Cultures maraîchères qui
approvisionnaient « le marché sur l'eau d'Amiens » Principaux
métiers rencontrés: Hortillon (54) de
1677 à 1838 Cultivateur (26) de 1796
à 1838 Laboureur (23) de1668 à 1810Jardinier (14) de 1680 à 1836 Employé aux fermes du Roi (15) de 1721 à 1778 garde de sel (7) de 1694 à 1742 Charpentier (11) 1779
à 1837 1 seule famille BRIAUX Cordonnier (10)
1766 à 1836 Cabaretier
(8) de 1744 à 1830 Domestique (9) de
1754 à 1826 Manouvrier
(8) de 1698 à 1834 Menuisier (7) de
1803 à 1838 Journalier
(8) de 1804 à 1830 Saiteur et Sayeteur (53) de
1786 à 1838 Tisseur
(14) de 1834 à 1838 Fabricant de coton ( 8) de 1804 à 1830 Coupeur
de velours (5) de 1808 à 1830 Autres métiers Beaucher ( boucher) en 1668 Dismeur en
1677 et 1731 Pailloteux en 1802 Passagère d'un bateau de
la borne de camon (4 fois)
* Extraction de la tourbe Curés de CAMON
* Eglise de Camon fin du XVI siécle Jusque 1792 les actes B.M.S de Camon,
de Lamotte (Lamotte-Brebière) et
de La Motellette (dépendances de Camon)
étaient tenus sur le même registre. Le curé ne
précisait pas toujours le lieu dans la rédaction de l'acte. Actes de
catholicité de Camon Paroisse St Vast et de
Lamotte-Brebière Paroisse St Léger Mariages et bans Camon 1668 - 1838 1 011 actes Mariages et bans
Lamotte-Brebière 1676 -
1836 135 actes Baptêmes 1631
- 1781 2 628 actes Sépultures 1668 - 1829 2 767 actes Les années 1676 à 1685
présentes sur les originaux sont absentes des microfilms. Mention manuscrite trouvée sur les originaux « Six années d'état
civil de 1668 à 1674 ont été entremêlées, il résulte de ce désordre que l'on sera dans
l'obligation d'avoir égard à cette durée lors des recherches » Variantes de patronymes rencontrées Boullonnais:
Boulonne Cathelin:Catelain, Cathelain Damenez :Damenel Favery :Favry Foré :
Fourré Fossé : Dufossé Guérard :Guerrar Hordé :Orde, Hourdé
Lengelé :Lengellé,
Lingellé, Laingelé Liégeux :
Deliégeux Poulain :Poullin,Poullain Tétart :
Testart Sources - Microfilms prêtés par le Cercle Généalogique de Picardie. - Actes originaux « archives départementales Amiens » pour vérification. 1631-1759 4E/164/1
- 1760- 1792 4E/164/2
- 1793-1808 4E/ 164/3 - Recensements population Camon 2MI_LN679
Lamotte-Brebière 2MI_LN562 - Géographie Historique du département de la Somme, par Gaëtant de
WITASSE Abbeville, 1919. Etat sommaire des registres Paroissiaux et d' état-civil Conservés aux Archvies
départementale de la Somme par J ESTIENNE archiviste 1928 -« Amiens et
Corbie deux villes sœurs dans le passé» par A WAMAIN, - Carte IGN Corbie
n° 2308E
Camon : Vue du pont et
de la rue de la Vallée Notice historique CAMON relvait des: Prévôté de Fouilloy, Election de Doullens
par don d' Elinard, seigneur de Conty. Le vocable
est Saint Vast Ses dépendances
étaient Le Fief d' Alençon
164 journaux appartenait au Chapitre de la Cathédrale d'Amiens. La mairie tenue du chapitre et acquise par lui le 8 janvier
1451. La Vieville ou Vieuville (1603)
appartenait à l'université des chapelains d'Amiens (1364- 1590). La
Motte creuse ou la Motellette cense en 1561. La Seigneurie relevait de
la baronnie de Picquigny. Le chapitre de Notre Dame
d'Amiens en avait racheté une partie de Jean sire de BACHIMONT, chevalier, les
1 février 1380 et 9 septembre 1381. Enguerran d'ENDIN ,
chevalier, chambellan du roi, gouverneur du Dauphiné lui avait légué le reste par son testament du 13
octobre 1390. Le fief abrégé de la Motte-Creuse ou de Rivery était tenu du chapitre en 1613. En 1790
, la commune de CAMON dépendait du Canton de Querrieu. Les mariages de camon de
l'An VI et de l'An VII sont portés sur les registres de Querrieu mais aussi sur
ceux de Camon . Aujourd'hui Camon
fait partie du Canton d Amiens Est . Lieux dits « Petit
camon » autrefois Le fief d' Alençon La ferme Dobelle et la Blanche tâche AUJOURD HUI
*Le viaduc Jules Verne , rocade autoroutière,enjambe les étangs oû se déroulait la chasse aux cignes HIER « La Chasse aux
cygnes à Lamotte-brebière » par A Wamain ……
plus tard, vinrent les joyeux rendez-vous de Lamotte-Brebière à l'occasion ou
en souvenir de la chasse aux cygnes. Le droit de chasser les cygnes dans la vallée de la Somme depuis Amiens jusque Bray appartenait en commun à l'abbaye de
Corbie et aux seigneurs riverains : les seigneurs de Daours, de Blangy, de Rivery, l'évêque d'Amiens et les chanoines de la cathédrale d'Amiens. Chaque année, le premier mardi du mois d'août sur la convocation de l'abbé de Corbie,
à qui appartenait la prééminence parmi les copropriétaires du droit de chasse, les baillis ou officiers des seigneurs précités se rendaient à Lamotte-Brebière
dans une prairie entre Camon et Glisy, à environ huit kilomètres d‘Amiens . Cette réunion était une chasse aux cygnes comme le nom l'indique,mais plus encore une sorte de cour de justice où l'on réglait les contestations
relatives aux cygnes et une véritable fête où l'on goûtait des divertissements variés. Les officiers seigneuriaux
étaient accompagnés de bateliers ou poissonniers experts en ce genre de chasse qui poursuivaient, traquaient tous les cygnes qu'ils pouvaient rencontrer sur les
différents bras de la Somme et les amassaient dans un endroit propice, un terrain bordé de fossés pour y faire la reconnaissance des anciens volatiles et
marquer les jeunes. On examinait soigneusement les cygnes, on laissait en liberté les vieux déjà marqués ; quant aux cygnots
on leur faisait une empreinte au fer chaud avant de les relâcher. Voici comment on marquait les cygnes : Pour l'évêque d'Amiens , c'était une crosse du côté droit de l'oiseau ; pour le chapitre des chanoines de la cathédrale une croix tout
le long et de travers ; pour l'abbé de Corbie une clef ; pour le seigneur de Rivery une barre de
travers ; pour le seigneur de Blangy un écusson du côté gauche . Il vint un temps où les cygnes se firent de plus en plus rares à cause des guerres et du braconnage.
Les gardes-sel chargés de surveiller les passage de la Somme pour empêcher la contrebande du sel en tuaient aussi un grand
nombre ; néanmoins, la réunion avait toujours lieu .
Au début du 18° siècle, alors que cette espèce de volatiles avait presque entièrement disparu , la chasse aux cygnes se faisait
encore régulièrement sous la forme de fêtes et de jeux qui attiraient toujours à Lamotte ou Lamotelettte
un grand nombre de promeneurs. Les Amiénois y venaient en foule sur des bateaux. « Il s'était introduit longtemps une agréable coutume qui estoit
qu'on y trouvait ce jour-là sur la Somme aux environs de Camon plus de bateaux remplis de personnes qui y allaient uniquement pour s'y divertir, que d'autres
garnis d'officiers qui y eussent véritablement à faire ; tous ces bateaux couverts de branches d'arbres , ou de toiles
blanches s'assemblaient l'après-midi du premier mardi du mois d'août dans cet agréable lieu . Là chaque compagnie rangeant son bateau à l'ombre de ces
arbres dans les différents endroits qui leur plairaient le plus, on levait une partie de ces toiles légères qui les couvraient, alors on mangeait, on chantait
, on jouait , on dansait dans quelques prairies voisines au son de différents instruments , et on passait le reste de cette journée et une partie de la nuit
dans les divertissements , durand lesquels les bateaux éclairés de mille flambeaux descendaient paisiblement sur les eaux de la Somme jusques proche du
pont Cange, où après (avoir) resté encore quelque temps à se divertir, chacun enfin se retirait chez soi » (
Manuscrit de Pagés T.3, p.
486) Copie à l'encre de chine ,de DUTHOIT exécutée d'après BASIRE (1784) La cérémonie de la chasse
aux cygnes, si l'on en croit Pagés a duré jusqu'au 5 août 1704. A cette date les religieux
de Corbie se mirent d'accord avec MM du Chapitre de la cathédrale d'Amiens pour
supprimer la réunion coutumière. En l'absence des officiers
des seigneurs , la fête se fit à peu près aussi brillamment chaque année jusqu'en 1789. Interrompue pendant la Révolution et l'Empire , on essaya vainement de la remettre à la mode sous la Restauration . La chasse aux cygnes et les joyeuses réunions de
Lamotte-brebière avaient vécues .
Camon : le Pré Porus Lieu où se déroulait autrefois la chasse aux cygnes, à la
borne de Camon, borne
plantée au bout de l'agrappin contre le Pré-Porus. Actes particuliers de Camon
Acte de décès de DE VILLERS Nicolas Né le 16 en juin 1697 à Camon Le seizième jour de janvier 1746 j'ai inhumé dans le cimetière de Camon le corps de feu Nicolas DE VILLERS agé au environ de 50 ans en son vivant sergent du chapitre lequel est mort d'une maladie des plus extraordinaires. Il semble que Dieu veuille en quelque façon se vanger de la plus part sergens de Camon . Au reste. ledit DE VILLERS est mort cependant en odeur de sainteté demandant pardon à Dieu et à tout le monde .J'ai eu bien de la peine à l'engager à se rétracter d'une faute qu'il avoit commise à mon égard .Sollicité par quelque flatteur du chapitre il avoit porté nuitamment une requête à signer contre moy au sujet de mon presbitère et à ce sujet plusieurs personnes de la Paroisse leur ayant fait entendre que c'étoit pour raccommoder un bateau.. Je luy ai pardonné pour l'amour et pour la gloire de Dieu cette faute que l'on peut regarder comme un péché contre le Saint Esprit. Je luy ai remis les restitutions dont il pouvoit être tenu à mon égard à l'occasion de cette faute Pour la tranquillité de sa conscience , je l'ay engagé à signer son désistement, ce qu'il fait assez de bon cœur à ce qu'il m'a paru. Dieu veuille luy accorder par sa bonté et la miséricorde et par les invités infinis de son fils notre sauveur et rédempteur la récompense éternelle qu'il nous a promis à tous . C'est ce que je lui ai promis de demander pour luy au St Sacrifice de la messe pendant toute ma vie aussi bien que pour tous eux qui ont contribué avec luy pour vouloir me faire de la peine injustement . J'espère que Dieu au égard à mes prières en considération des martes infinis de notre seigneur. Je suis choisi , j'ai sujet de luy en rendre actions de grâce de ce qu'il a bien voulu le toucher pendant sa longue maladie BOULLENGER curé de Camon et de lamotte 24 avril 1736 + 12 mai, 1770 à Camon Le 1er jour de janvier 1759 en vertu de lanonce faite à ce prône de la messe paroissiale le dimanche 24 décembre 1758, nous curé et ancien marguillier estante assemblé dans la cour de l'église au son de la cloche à l'effet de nommer des marguilliers pour la dite année 1759 après avoir receuilly toutes les vois d'un consentement unanime nous avons nommé pour marguillier en charge la personne de Jean Petin et pour marguillier des trépassés la personne de Henry LENGELLE et pour marguillier alumeaux la personne de François COZETTE . Nous leur avons à chacun enjoin de esxercéré leur charge avec fidélité ce qui onté promy et onté signé avec nous le présent acte ledit jour et an que dessus Marques de BOULLENGER Curé Jean GUERARD , Jean PETIN Jean DARRAS ,Pierre DAMENEZ Alexis FAVRI , François DAMENEZ Une leçon de pacifisme au Onzième siècle par A WAMAIN
Ecrit avant 1914 Les réunions de
l'Indict(*) ou du Lendit De l'an 1022 à
l'an 1248 Dans le courant du 10°siècle et au début du 11°, épôque d'anarchie et de guerres, les gens d'Amiens et de Corbie, leurs dirigeants surtout, vivent plutôt en mauvaise intelligence. Les moines de Corbie se plaignent d'usurpation de terres ou de droits, commises à leur détriment par les comtes d'Amiens. L'un se serait emparé indûment de la terre de Warloy-Baillon , un autre du domaine de Sailly-Laurette . De là des querelles, des exactions, des actes de violence. Ajoutez à ces maux les famines, les pestes si fréquentes au moyen-âge et vous aurez une idée de la condition misérable des habitants de notre région. L'année 1021, disent les annalistes du monastère fut particulièrement malheureuse : pluies continuelles, disette, famine, incendies. Décidés à mettre un terme à tant de malheurs qu'ils s'imaginaient être le châtiment de leurs fautes et de leurs divisions, les Amiènois et les Corbéens décidèrent de faire et de jurer la paix entre eux. Ils se donnèrent rendez-vous dans la plaine entre Daours et Corbie, à la limite des deux comtés d'Amiens et de Corbie pour se réconcilier solennellement et prendre d'un commun accord, à la face du ciel, sur leurs plus précieuses reliques l'engagement de résoudre désormais par des moyens pacifiques les différents qui pourraient s'élever entre eux. Cette rencontre mémorable aurait eu lieu pour la première fois en 1022. Elle se renouvela pendant plus de deux siècles sous le nom de Fête de l'Indict ou du Lendit. Voici en quoi elle consistait : Au jour fixé, le jour de la Saint Firmin, le 25 septembre, une double procession partait d'Amiens et de Corbie pour se rendre à la limite des comtés, en un endroit où l'on pouvait voir au bord de la route qui mène de Daours à Amiens une croix de fer entourée de quelques arbres et désignée sous le nom de Croix de l'Indict. Là s'accomplissait la cérémonie de paix et de foi au milieu d'une grande affluence du peuple, ecclésiastiques et fidèles, venus avec leurs reliques les plus vénérées Saint Firmin et Saint Fuscien pour Amiens, Saint Adhèlard, Saint Précord pour Corbie . Dans la grande plaine, devant des autels dressés par avance, on réglait pacifiquement les différents non seulement de ville à ville mais de particulier à particulier, on réconciliait des ennemis, on faisait la lecture des traités de paix jurés et on les confirmait, puis par des prières alternées avec les cantiques pour célébrer la puissance divine et implorer sa protection. Essentiellement religieuse à ses débuts, la réunion de l'
Indict se transforma peu à peu en une fête où les préoccupations mercantiles et
les divertissements profanes prirent la place des serments d'union et des actes
de piété. On oublia les reliques, les traités, les serments, les prières, et on
continua d'aller à l'Indict surtout pour s'amuser. La fête devint l'occasion de
désordres tels que le clergé fit entendre de vives protestations. Aussi
fut-elle supprimée par l'Abbé Raoul en 1248 . (*) Indict nom donné à la croix et à la procession du mot
latin « Indictus » qui signifie « qui n'a pas été plaidé » Le vœu de l'auteur Des malfaiteurs ont renversé la croix de l' Indict au début de ce siècle. Il ne reste que le tertre entouré d'arbres où elle était érigée. Nous espérions bien qu'un jour viendra où l'on placera au même lieu un monument, si modeste soit-il, afin de rappeler aux passants qu'il y a neuf siècles, en cet endroit mémorable Amiénois et Corbèens s'unirent dans un magnifique élan de fraternité et surent donner dans un temps de désordre et de violence une salutaire leçon de pacifisme et de concorde. Réalisation du vœu ( extrait du bulletin municipal n° 23 de juin 2004) En 1980 Albert Bécard, maire de Camon et Jacques Foucard, conservateur délégué des antiquités et objets d'arts de la Somme sont à l'initiative de la remise en place de la Croix de l'Indict ou du Lendit. La nouvelle croix est érigée sur un point géodésique situé
sur la route de Corbie qui permet de découvrir un vaste panorama où l'on voit
Villers-Bretonneux, le mémorial australien, Allonville, Glisy et bien sûr la
cathédrale d' Amiens et la Tour Perret . Actes Mariages Camon Tables Mariages Camon 1668-1838 (ordre Alpha) Actes Mariages Lamotte Brebiére Tables Mariages Lamotte Brebiére 1676-1836 (ordre Alpha) Listes Éclair Camon
Listes Éclair Lamotte Brebiére
Situation géographique Population Principaux métiers rencontés Curés de Camon Actes de Catholicité Variantes Patronumes Sources Notice historique Aujourd'hui Hier Actes particuliers Une leçon de pacifisme Tables Mariage Camon Tables Mariage Lamotte Brebiére Listes Éclair Camon Listes Éclair Lamotte Brebiére |