CORBIE Situation géographique Population Corbéens et Descendants Les Maires L'Abbaye ![]() Histoire de Corbie La Neuville Dommages de Guerre 1636 Le Siége L'Instruction (à venir) La Santé ![]() Paroisses & Patronymes Tables Mariages Corbie 1793.......1906 Liste éclair Corbie A-D Liste éclair Corbie E-L Liste éclair Corbie M-Y Bibliographie ![]() Situation géographique < Carte de Cassini n°3 Corbie est une ville située à 17 km à l'est d'Amiens sur la rive droite du canal de la Somme, sa superficie est de 1636 ha, elle a une altitude moyenne de 49 m Latitude : 49,92 Nord – Longitude : 2,50 Est. Code INSEE : 80212 Code postal : 80800 Chef lieu de canton Anciens noms : Corbeia _ Corbegia_ Corbia_ Corbye _ Corbeyre Vient de l'ancien nom de l'Ancre : La corbe Jumelage. La ville de Corbie est jumelée avec Pickering en Grande Bretagne et Höxter en Allemagne Lieux-dits habités : Chantraine (le long de la Somme) - Corbie - Etampes - La Neuville - Le bastion Lieux-dits non habités : le bois d'Escardonneuse, La Bablogne, La Calaine, La Cavée, La Croisette, La Justice, La Terrière, Le flot, Le Happetout, Le Marais des prés, Le Mellier, Le pendant, Le quai à fagots, Le Templier, Le Villez, Les Champs tortus, Les forts, Les Fourneaux, Les Grand Prés, Les larris (à l'ouest), les laris (au nord est, au nord des falaises)), la Longue Borne, Pré de l'Abbaye, Prés dévérité, Sole Sainte Brigitte, Vallée de la Metz Carte des lieux-dits Hydrographie : Fossé de la Fontaine d'Amour, L'Ancre, La Somme, Le vivier, Les Marais d'Etampes, Les marais de la Barette, La rivière de la boulangerie
Orographie : La Falaise - Le Mont Villermont - La Vallée Binet. Communauté de Communes : Corbie est le siège d'une communauté de communes créée en 1994. Elle regroupe aujourd'hui 33 communes. Aubigny, Baizieux, Bonnay, Bresle, Bussy-les-Daours, Cachy, Cerisy, Chipilly, Corbie, Daours, Fouilloy, Franvillers, Gentelles, Hamel (le), Hamelet, Heilly, Hénencourt, Lahoussoye, Lamotte-Brebière, Lamotte-Warfusée, Marcelcave, Méricourt-Abbé, Morcourt, Ribemont sur Ancre, Sailly-Laurette, Sailly-le-Sec, Treux, Vaire sous Corbie, Vaux-sur-Somme, Vecquemont, Villers-Bretonneux, Warloy-Baillon. ![]() Population La population de Corbie était de 6 293 habitants en 2015 Gentilé : Corbéens Dicton Picard : "Chés fieulx d'moines " soit "Les fils de moines " Chef lieu de canton en 1790 17 communes Aubigny, La Barette ( c ), Bonnay, Bouzencourt (le Hamel) , Etampes ( c ), Fouilloy, Le Hamel, Hamelet, Heilly, Marcelcave, La Motte (Warfusée) , La Neuville sous Corbie, St Thomas ( Corbie) Vaire sous Corbie, Vaux sous Corbie, Villers Bretonneux et Herville, Warfusée . Dépendances en 1790: La Barette ferme, Bois-Randon ( entre Fouilloy et Corbie ), La boutillerie, Sur l'eau de Hamelet, Chanteraine POPULATION Dernier recensement 2 476 foyers - 6 452 habitants
Écarts notés dans les recensements: Prés Bonnay- Chemin vert- Ferme du port - Bois d'escardonette- Bablogne- La Barette Recensement de 1881 Sont recensés - 2 aveugles- 2 borgnes- 1 sourd-muet- 5 aliénés à domicile - 3 affligés de déviation de la colonne vertébrale - 1 perte d'un bras - 1 perte d'une jambe - 1 pied bot - 26 autres maladies ou infirmités Ref: 2 MI_L579 : AD Somme
Source : Géographie historique du dept de la Somme par Gaëtan de Witasse - Abbeville 1919 ![]() Les Corbéens et Descendants BOULLET Victor Joseph DECAIX Charles Louis Marie Oswald DE SAPIGNY Philippe ![]() DESPREZ François Alexandre GRESSIER Edmond Valéry LAIGNEL André René Charles MACRON Emmanuel Jean Michel Frédéric VACQUETTE Loys ![]() BOULLET Victor Joseph Eugène Anatole dit Eugène (1847 - 1923) Il naît le 01 07 1847 à Acheux en Amiénois, son père Jean Baptiste Joseph âgé de 25 ans est alors clerc de notaire à Albert. Sa mère est Flore Eugénie BOUCHEZ. Sa propriété à Corbie s'appelait "la Chantereine" La Chanteraine est un lieu dit de Corbie le long du canal de la Somme, 2 propriétés portèrent ce nom : Celle de M.BOULLET et celle de Jean MASSE, filateur et maire de Corbie. La Chantereine Âgé de 70 ans, il se maria à Paris le 27 décembre 1917 avec Marie Marguerite Félicie WEHRLE, veuve de 73 ans originaire de Besançon. Veuf, il est décédé en Février 1923 à Canteleu en Seine Maritime où il s'était réfugié à cause des dommages de guerre causés à sa propriété de Corbie. Il fut enterré à Corbie. Le Ministère de l'instruction publique instruisit son dossier en vue de l'attribution de la Légion d'Honneur en 1906. "M.BOULLET Eugène s'est voué depuis de longues années à l'étude des sciences naturelles. Son jardin à Corbie est un véritable jardin d'acclimatation tout rempli de plantes rares. Les variétés nouvelles de fleurs dont plusieurs ont été créés par lui. Il a même réussi chez lui à cultiver la 'victoria regia' dont la culture a jugée être trop coûteuse par les serres du Muséum Paris (2m d'envergure)"
Une vue des jardins de la Chantereine.
De nombreuses espèces de poissons exotiques vivent dans des bassins..( dans les jardins) où sont élevés également les plus remarquables oiseaux M BOULLET a su se créer une véritable notoriété par ses études sur les papillons de jour. Il en a formé une collection tout à fait remarquable qui renferme des échantillons de toutes les espèces et de toutes les variétés connues Il a fait don de cette collection au muséum d'Histoire naturelle en demandant qu'elle soit fondue en un seul tout avec celle du muséum. Bien plus il procède lui-même à cette fusion qui aurait été moins sur et bien plus longue en d'autres mains. Il a fait profiter le muséum tout à la fois de sa science et de ses dons ....La collection de papillons de M BOULLET a une valeur vénale inestimable. Les dépenses faites par M BOULLET de beaucoup 100 000 f., cette collection comprend 25 000 exemplaires
Extrait du Courrier de Corbie Rapport de M BOULLET dans son dossier de légion d'honneur. " Aux 314 espèces existant autrefois au muséum, j'ai ajouté 592 espèces nouvelles et j'ai formé un total de 906 espèces existant actuellement au muséum (au lieu de 314). Ce classement va se poursuivre méthodiquement et me demander 5 ou 6 années encore pour être mené à bien. Quant il sera terminé, la collection de lépidoptères du muséum sera complètement classée et au courant de la science moderne et aux 12 à 15 000 papillons " quelle contient actuellement, j'aurai ajouté par l'apport de ma collection et aux achats subséquents, au moins 50 000 exemplaires. Eugène BOULLET voyagea beaucoup en Europe et en Afrique du Nord pour photographier des sites archéologiques. SES DONS ET LEGS En août 1913, il fit don d'une de ses propriétés dite "la scierie"à la municipalité pour être affectée à la construction d'une nouvelle école supérieure. La guerre ne permit pas de réaliser son voeux. En 1923, à son décès, Louis DEPAS notaire à Amiens fit connaître les dernières volontés du défunt. M BOULLET en considération de leurs bons services et des preuves de dévouement absolu que certains d'entre eux ont données pendant ma longue maladie en 1910 je lègue à mes serviteurs .... Je lègue à la ville de Corbie 3 000 f de rente non aliénable dont les arrérages devront servir :
Sa dernière demeure dans le cimetière de Corbie côtoie celle de Jean MASSE, maire de Corbie, comme leurs propriétés se côtoyaient de leur vivant. Monument funéraire d'Eugène BOULET
Il fit également un legs de 2 000 f. de rente à l'hospice de Corbie. ![]() DECAIX Charles Louis Marie Oswald(1812-1867) Alias DECAIX DE SAINT AYMOUR Oswald(1812-1867) Maire de Corbie Voir rubrique Maires de Corbie---> Les Maires ![]() DE SAPIGNY Philippe ![]() Marchand arquebusier de Corbie Il s'illustra au siège de Corbie en 1636 Ancêtre d'Emmanuel MACRON , Président de la République Philippe DE SAPIGNY (de Corbie) Bien mieux que Jean Pie et Nicolas Deluyne, Philippe de SAPIGNY apparaît dans les dépositions rapportées par M Mancel comme l'un des plus audacieux parmi les assaillants pendant les coups de main de Septembre 1636. Les ruses de Sapigny Philippe de Sapigny mangeait à la table de Beaufort et pour mieux renseigner cet officier sur la situation des ennemis, il pénétrait dans leurs lignes ou dans Corbie déguisé en Espagnol. Le déposant Vacherie a toujours vu lesdits Carette, Patou, Bozodemetz, Sapigny et autres compagnons boire et manger à la même table du Sieur de Beaufort, même que plusieurs d'entre eux ont été plusieurs fois en habits déguisés, ledit Sapigny contrefaisant l’Espagnol tantôt dans la Ville de Corbie, tantôt dans les troupes des ennemis, pour connaître leur action et leur défaut dont ils donnaient avis au Sieur de Beaufort. La rivière détournée. D'après le témoignage de Philippe Vacherie, Philippe de Sapigny fut un de ceux qui donnèrent aux officiers français l'idée de détourner le cours de la rivière de Boulangerie, en amont de Corbie afin de rendre inutile le moulin situé au centre de Corbie. ".... c’est aussi le déposant, que trois ou quatre jours après que ladite ville fut investie par l'armée du Roi lesdits Carette, Patou, Sapigny et autres compagnons . donnèrent l'invention audit Beaufort de rompre la rivière nommée la Boulangerie .qui faisait moudre lesdits moulins et que les surnommés travaillèrent au divertissement (détournement) de la Rivière au grand péril de leurs personnes ...." L'attaque du moulin. A l'attaque du moulin la nuit du 16 septembre le sergent Dethez a vu " ledit Sapigny muni d'une hallebarde" se jeter avec d'autres dans le moulin pour y tuer tous ceux des ennemis qui s'y abritaient. La prise de la Courtine. C'est encore De Sapigny qui, dix jours plus tard, mène en tapinois la petite troupe à l'assaut d'une demi-lune devant la Porte de l’image. Les assaillants, raconte Pierre Vacherie l'un des déposants, frère de Philippe Vacherie" passèrent plus avant et au-dessus de Corbie et ayant mis sur la rivière quelques bateaux qu'ils avaient fait conduite par charroi, ils de coulèrent si dextrement, guidés par le dit Sapigny qu'ils surprirent la demi-lune assise à la Porte de l'Image où ils firent main basse et passèrent au fils de l'épée toute le garde ." Philippe de Sapigny, marié et père de famille à Corbie. Philippe de Sapigny demeurait à Corbie, en la paroisse St Albin, probablement rue des Boucheries. IL était marié à Marie Regnault et père de famille. Nous avons trouvé dans un registre de la Paroisse St Albin, les actes de baptême de deux de ces enfants, 6 janvier 1629, baptême de Philippe, fils de Philippe de Sapigny et de Marie Regnault ; 17 mars 1631, baptême de Regnault fils de Philippe de Sapigny et de Marie Regnault. Philippe de Sapigny se retire à Amiens. Comme Ch. de Bododemetz, son compagnon de gloire, Philippe de Sapigny alla demeurer à Amiens, après les évènements de 1636. En 1642, il y exerce la profession de marchand arquebusier. Nous savons en effet , par un acte du 5 mai de cette année , passé devant M Devaulx, notaire à Corbie, que Philippe de Sapigny, marchand arquebusier à Amiens, paroisse St Remy, a vendu à Pierre De Fluy , boucher à Corbie , pour la somme de 600 livres, une "masure non amassée», séant à Corbie rue de la Boucherie. Philippe de Sapigny revient à Corbie. Ph de Sapigny finit ses jours à Corbie, et sans doute en l'année 1644 comme en témoignent les deux pièces suivantes. 1° Un acte de vente du 11 avril 1644( notaire Gressier) par lequel Antoinette Blondel, veuve de Philippe Vrayet, ancien prévôt de Corbie, vend à Philippe de Sapigny marchant demeurant à Amiens, paroisse St Rémy, une maison située en la chaussée de la Porte de l'image, pour 550 livres. A sa mort sa femme se remarie. 2° Un contrat de mariage du 24 août 1645, (notaire Grandhomme), passé entre Marie Regnault, veuve de Philippe de Sapigny, marchand de Corbie, paroisse St Albinet Pierre CAUSSIN maître menuisier, veuve de Barbe Deschamps . Sur un plan qui figure dans les pièces de Corbie, aux archives départementales, année 1759 (armoire 6 liasse 57) nous avons vu le nom de Sapigny appliqué à la ruelle qui mène de la rue Victor Hugo au rempart des poissonniers, c'est aujourd'hui la rue des écuries du Roi. la récompense Ces exploits furent portés à la connaissance du Roi et valurent à leurs auteurs une récompense bien méritée. Par lettres données au mois d'octobre 1636 en son camp de Démuin, Louis XIII, en considération des services rendus par les héros de Septembre, les déclara exempts et affranchis à jamais, eux et leur postérité, de toutes charges et impositions telles que tailles; taillions, service de guet et autres . Il ordonne aussi de rétablir leurs demeures brûlées en leur premier état .Voici leurs noms: Philippe Carette, Michel Patou, Louis et Charles de Bozodemetz père et fils, Romain Dethez, Jean Pie, Philippe de Sapigny, Pierre Debrie, Fleury Dupé, Nicolas Michel et Antoine Devismes. Louis XIII comme récompense de leur bravoure, leur accorda les privilèges de la noblesse, pour eux et leur postérité mâle ou femelle par lettres patentes d'octobre 1640 et du 30 janvier 1641 . Extrait de cet édit : ![]() Pour devenir exécutoires, les lettres royales devaient être entérinées, c'est à dire enregistrées et approuvées par les hauts trésoriers de France . Cette formalité ne fut définitivement accomplie que le 3 juillet 1641, cinq ans plus tard, après des démarches répétées et plutôt couteuses pour les intéressés. Les compagnons de Beaufort avaient mis moins de lenteur pour remplir au péril de leur vie, les 16 et 26 Septembre 1636, leur devoir de citoyen et de soldat. Son nom figure sur les actes de Charles LEDIEU (Baptême) et Toussaint RÉGNAULT (Mariage religieux). Il demeurait Paroisse St Rémy à Amiens en avril 1644 j'ai recensé 2 346 descendants directs sur 16 générations pour Philippe de SAPIGNY l'un de mes ancêtres . Voir rubrique Siége de Corbie---> Siége de Corbie ![]() DESPREZ François Alexandre 1778-1833 Comte et Général Sa Famille Il est issu d'une très ancienne famille de notables Corbéens. Ses ancêtres occupaient les fonctions de Procureur, notaire, Prévost de Corbie (Maire), apothicaire et docteur en médecine. Ils dépendaient de la Paroisse de Saint Jean l'évangéliste, paroisse à laquelle étaient attachés les fieffés et le personnel dépendant de l'Abbaye
CARRIÈRE MILITAIRE À 16 ans intègre l'école polytechnique. 1802 Lieutenant du génie. 1806 Capitaine en second des sapeurs 1807 Capitaine en premier 1808 à 1811 Chef de Bataillon
1814 Colonel dans le corps de génie. 1815 Maréchal de camps Aide de camps de Joseph Bonaparte Placé hors service d'Août 1815 à 1818. Maréchal de camps au corps royal d'état major. Commandant de l'école royale d'application. Chef d'état major gal de l'armée des Pyrénées. Chef d'état major de l'armée d'Afrique. En 1831 chargé d'organiser le service des états-majors de 'armée belge. Auteur en 1831 de l'ouvrage : "Journal d'un officier de l'armée d'Afrique."
Lors de la 1ere restauration, il est chargé de reconduire Louis XVIII à la frontière
Le roi Léopold 1er de Belgique ![]() GRESSIER Edmond Valéry 21 12 1813 Corbie 01 11 1892 Corbie Avocat - Ministre d'Empire - Sa famille corbéenne. Depuis le début des années 1600, les GRESSIER famille de notables étaient attachés à la paroisse Saint Jean l'évangéliste. Plusieurs membres de cette famille furent inhumés dans cette église. Son père : Amédée Léonor (1779-1854) Lieutenant des dragons il fut grièvement blessé à la bataille de Marengo, il fut conseiller puis maire de Corbie durant 40 ans.
Son grand-père : Louis Léonor (1734-1798) juge au Tribunal criminel du département de la Somme, maire de Corbie de 1789 à 1793 et notaire fut emprisonné sous la terreur avec 19 de ses collègues pour avoir signé une protestation contre l'arrestation de Louis XVI. - Patronymes de ses ancêtres corbéens Bienaimé , Caruelle, De Canny, Delamotte, De Mailly, Devaux, Dubois, Gaudefroy, Lebrun, Le Caron, Mabrier, Mallart, Regnard. - Les métiers de ses ancêtres à Corbie Son père : Maire de Corbie et lieutenant des dragons. Son grand-père: Maire de Corbie, notaire et juge au Tribunal criminel d'Amiens, juge gruyer de la terre et seigneurie de Franvillers, Heilly et Ribemont Son aïeul : Notaire, Procureur et échevin. 5° génération : Procureur à Fouilloy, contrôleur des dépenses de la Prévôté - Bourgeois et échevin 6° génération : Notaire royal et Prévost - maître brasseur. - Échevin et bourgeois. - Procureur du Roi au grenier à sel. 7°génération : notaire royal. 8° génération : Prévost de Corbie Biographie - Son adolescence : Irascible, à 19 ans, élève de l'École Polytechnique, il provoque en duel le major de sa promotion. Il fut blessé à la main. Puis il complote avec d'autres élèves, fabriquant des cartouches, il fut renvoyé de l'école et emprisonné à "la Force" , vraisemblablement la prison des Madelonnettes ,annexe de la Force réservée aux hommes . Description d'un contemporain : Corps robuste et ramassé, de petite taille, des traits d'une rudesse excessive, doté d'une voix âpre et chaude Avocat de 1837 à 1891. Il ne quitta le barreau qu'à 77 ans, un an avant sa mort Son mariage en 1847 avec Marie CHAIX d'EST-ANGE fille d'un Procureur général, conseiller d'état lui apporta des clients importants : Le Conseil du trésor et des Domaines - la société SAINT GOBAIN, la ville de Paris. Commandeur de la Légion d'Honneur en 1869. Il est décédé à Corbie le 1er novembre 1892. - Son autobiographie "Vous demandez, ami, ma portraiture, soit, la voici, mais soyez indulgent les cheveux blonds, de petite stature, très emporté, mais toujours bon enfant. Aujourd'hui gai, plus souvent demain triste le coeur fragile et la tête d'acier conspirateur, avocat, journaliste j'ai tout été ….tout, excepté rentier." - Sa carrière politique Conseiller général de Corbie puis Président du Conseil général de la Somme. Député de l'arrondissement de Doullens. Rapporteur de nombreux projets de lois. - Rapport sur le régime des sucres - Loi relative aux chèques - Loi relative aux Conseil des Prèfectures - Loi relative à l'emprunt de la ville de Paris - Loi relative à la Marine marchande - Loi relative aux droits des héritiers - Loi relative à l'Enseignement primaire De décembre 1868 à Janvier 1870 Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics. - Loi relative à l'organisation de l'Armée et de la Garde Mobile Nationnale. En 1869 il est rapporteur de la commission du buget pour l'emprunt de 440 Millions pour la transformation de l'Armée. En décembre 1870, il fut élevé à la dignité de Sénateur. ![]() ![]() LAIGNEL André René Charles LAIGNEL André René Charles 1942 Paris 14° arrdt Sa famille corbéenne. Depuis le début des années 1600, la famille LAIGNEL a toujours résidé dans le quartier d'Etampes, autrefois paroisse St Thomas de Corbie J'ai trouvé, 48 ancêtres directs de 1810 à 1580 à Corbie et 3 à Fouilloy Leurs patronymes COISY, COLLEATTE, CORDIER, CORNET, DE CRY, DELESTOILLE, DESSAUT, DEVIENNE, DEVISME, DORGANT, FRANÇOIS, FREMONT, FIRMIN, GOUBET, HUBERT, LEMAIRE, LENGELE, LHOSTE, PAUCHET, PÉCHIN, ROUSSEL. Jean Baptiste LAIGNEL né en 1812 fut son dernier ancêtre né à CORBIE. Les frères de Jean Baptiste LAIGNEL, Nicolas et Eugène restés à Corbie furent fileurs, tricotiers, commissionnaire en tricots et leurs enfants bonnetiers Les enfants de sa soeur s'allièrent aux familles CAUSSIN, POINTIN, LAVALART et MARLEUX. Les métiers de ses ancêtres Son père : chef magasinier Ses grands-parents: Vernisseur et fleuriste Ses aïeux : Ouvrier aux chemins de fer et passementière 5° génération : Poissonnier - horticulteur et couturière À Corbie 6° génération : cultivateur et cabaretière 7°génération : cultivateur - cuisinier 8° génération : Laboureur - marchand de moutons - marchand de toilettes. 9° génération : Laboureur - marguillier - maître pailloteur - maître charron - soldat au régiment d'infanterie de la compagnie de Rivière- confrère de la compagnie de St Sébastien (archer). 10° génération : 2 tisserands - 4 laboureurs - 1 meunier - un sergent à masse - un huissier au grenier à sel. Sa carrière Docteur en droit, diplômé en Sciences Politiques, Enseignant à l'Université de Paris I jusqu'en 1981. Adhésion au Parti Socialiste en 1969. Trésorier du Parti socialiste de1981 à 1988. Carrière politique locale: Maire d'Issoudun depuis 1977. Président de la Com de Com du pays d'Issoudun de 1976 à 2004. Président du Conseil général de l'Indre de 1979 à 1985. Carrière politique nationale . Député de l'Assemblée Nationale de 1981 à 1988. Secrétaire d'état sous les gouvernements d'Edith CRESSIN, de Michel ROCARD , et de Pierre BEREGOVOY chargé de la formation professionnelle de 1988 à 1991 puis de l'aménagement du territoire de 1991 à 1993. Secrétaire général de l'Association des maires de France de 2001 à 2012. 1er vice président exécutif de l'Assemblée des maires de France en 2012. Carrière politique européenne. Député européen de 1994 à 2004. Il cousine avec le président de la République Emmanuel MACRON. Ils ont 46 ancêtres communs à Corbie. ![]() MACRON Emmanuel Jean Michel Frédéric MACRON Emmanuel Jean Michel Frédéric MACRON Emmanuel Jean Michel Frédéric Président de la République Né le 21 12 1977 à Amiens Généalogie réalisée en Mars 2016 et ouvrage remis à l'intéressé en 2016 avec la copie des actes et l'histoire de certains de ses ancêtres. Branche Authie - Corbie parue dans le Généalogiste Picard n° 160 au 2e trimestre 2017 (Marie France Gourdain) Branche Cardiff Abbeville parue dans le Généalogiste Picard n° 163 au 1er trimestre 2018. (Alain Riquier et Marie France Gourdain) Emmanuel MACRON cousine avec André LAIGNEL 1ER vice président exécutif de l'Assemblée des maires de France depuis 2012, secrétaire d'état sous les gouvernements d'Edith CRESSON, Michel ROCARD et Pierre BEREGOVOY de 1991 à 1993, député européen de 1994 à 2004. (46 ancêtres communs) ( voir LAIGNEL André ) Marie France Gourdain, auteur de cet article, partage 271 ancêtres communs. Cette généalogie comprend 1 284 ancêtres directs dont 1 087 distincts. Authie : 13 générations Corbie : 16 générations Cardiff : 4 générations Abbeville : 17 générations AUTHIE : 98 ancêtres ont au moins un événement à Authie où Philippe MACRON naquit le 16 juin 1624 Sosa 1 024 - 1025 François MACQUERON - Marie BOULEMBERT Acte de mariage le plus ancien du patronyme MACRON le 6 3 1696 Sosa 2 048 Philippe MACRON 1624 1704 Acte de Naissance mentionnant les parents le 16 06 1624 Acte de décès du plus ancien du patronyme MACRON le 2 08 1704 1624 Acte de baptême de Philippe MACRON CORBIE Son grand- père et deux de ses arrières grand-mères paternels sont originaires de Corbie 356 de ses ancêtres ont au moins un événement dans la Communauté de Communes de Corbie. 240 ancêtres ont au moins un événement à Corbie. 28 à Bussy les Daours. 29 à Daours. 13 à Vecquemont. 11 à Franvillers 10 à Lahoussoye 6 à Villers-Bretonneux 6 à Lamotte Warfusé 6 à Bresle 3 à Bonnay 1 a au moins un événement à Warloy-Baillon, Le Hamel, Lamotte-Brebière, Sailly-le-sec. Quelques ancêtres particuliers de Corbie d'Emmanuel MACRON 8eme génération. Sosa 154 Jean Jacques LEVASTRE 26 08 1793 Paris 12° - 19 06 1847 Corbie Conscrit de l'année 1813 à Paris 3 arr., parti dans la levée de 300 000 hommes, a fait partie de l'ex garde impériale dans les dragons à cheval jusqu'à la seconde rentrée de Sa Majesté de France où le régiment pétitionnaire fut licencié . Dans son acte de mariage il est indiqué que son père n'a pu manifester sa volonté relative au mariage attendu son absence depuis le 8 thermidor an VIII. 9eme génération Sosa 314 Jean Baptiste CUVILLIER 1775-1832 Décédé du Choléra à l'hospice civil de Corbie 13eme génération Sosa 4 892 Pierre MECONTÉ 1605-1665 Il participa au financement de la reconstruction du clocher de l'église de la Neuville les Corbie après le siège de 1636. LE CLOCHER DE LA NEUVILLE
Le clocher de l'église de la Neuville a dut être détruit lors su siège de Corbie En juillet 1644 , François de L'ESTOILLE, prêtre-curé, François DOISY et Toussaint GERIN, marguilliers , et 7 autres paroissiens dont ( Jean DE BRYE - Regnaud CARTEL - Pierre MESCONTE ) , passent un contrat devant notaire avec Antoine LHOSTE ; afin de refaire un nouveau clocher contre la somme de 700 livres que tous s'engagent à payer solidairement et indivisément . Les paroissiens s'engagent à transporter les matériaux chaque que fois que cela sera nécessaire Anthoine LHOSTE recrute un maître charpentier de Corbie, Sébastien HENNEQUIN, qui accepte le marché pour 108 livres . Anthoine LHOSTE se charge de fournir et de transporter les matériaux choisis par HENNEQUIN dans le bois du village de Heilly . La charpente fut façonnée chez Pierre CAUSSIN, maître menuisier à Corbie La réception des travaux eu lieu le 11 décembre 1645 , une remise de 100 livres fut acceptée par HENNEQUIN eut égard aux défauts de la charpente . 15eme génération Sosa 19860) Philippe de SAPIGNY, marchand arquebusier à Corbie, né vers 1590, décédé entre avril 1644 et août 1645 ( il demeurait dans la paroisse St Rémy d'Amiens en 1644) ![]() Il s'illustra lors du siège de Corbie en 1636 Voir le siège de Corbie----> Le siège de Corbie Sosa° 19 998 Loys VAQUETTE né vers 1575 Nommé Clocheteur et recommandeur des trépassés en 1627 Acte de son 1er mariage en 1597 et contrat de mariage avec sa seconde épouse en 1602. Voir Vaquette Loys dans" Corbéens et descendants " 16eme génération Sosa 40 897 Louis PANIEZ Nommé Procureur en la Prévosté de Fouilloy et Comté de Corbie le 20 11 1572 Acte le plus ancien trouvé. "Provision à M° Louis PANYER d'un office de procureur postulant en la prévosté de Fouilloy, comté de Corbie et autres juridictions étant audit Corbie dépendant du Bailliage d' Amiens en remplacement d'Antoine de la MORLIERE décédé. Ref : AD 80 1 B 6 parchemin Prestation de serment à Paris (Paris) le 11 janvier 1573 en qualité de Procureur et réception de sa charge . ONONMASTIQUE Origine des noms propres Les surnoms ou sobriquets furent transformés en nom de famille du 10° au 14° siècle MACRON : Dérivé du moyen néerlandais ‘maken‘ faire un contrat. DENEL : Originaire de Nesle HIOT : Dérivé de Yon, venant de Yonis, saint dont les reliques sont conservées à Notre Dame de Corbeil. PÉRIN : Dérivé de Pierre. DEHEN : Patronyme fréquent à Corbie et dans les environs, originaire de la Vallée nommé HEN à le Hamel prés de Corbie DENANT- DENAMPS : Originaire de Namps (au Mont ou au Val) FROIDEVAL : Signifiant ‘vallée froide ‘ Hameau de la commune de Tilly Capelle dans le Pas de Calais. VASSEUR : Celui qui est pourvu d'un arrière fief FAUBRY : Dérive de Fabry – Fevre signifiant forgeron dans le Nord. PATOUX : dérive de paton ( morceau de patte) JUMEL : Du latin gemellus – jumeau CUVILLIER : Fabricant de cuves CARPENTIER : dérivé de charpentier. Définition de certains métiers rencontrés dans les actes Blattier ou blatrier : Farinier, grainetier, vendeur de blé et de grains. Brigadier des fermes du Roi voir employé des fermes du roi Berger et vacher du village: Sous l'ancien régime et au début des années 1800, le berger communal gardait toutes les bêtes du
village, qui devaient obligatoirement pâturer dans les prés communaux contre redevance par leur propriétaire (voir agriculture)
Clerc Laïc : Il est chargé de seconder le curé dans les tâches des cérémonies de l'église, de rédiger les actes paroissiaux,
d'enseigner la lecture et l'écriture aux enfants. Clocheteur et recommandeur des trépassés : Fonctionnaire détenant l'Office de Crieur des trépassés chargé d'avertir la population d'un décès à l'aide d'une cloche et de passer en début de la nuit dans les rues en agitant une cloche pour demander aux habitants de prier pour le défunt et de leur rappeler que la mort les attend et d'éloigner les démons. En 1416 pour le décès de Jean de BERRY, huit crieurs furent requis pendant plusieurs jours pour avertir les parisiens du décès.. Cloutier : Fabricant de clous Coquetier : Vendeur d'oeufs Ecangueur : Ouvrier qui ôte la paille du lin à aide d'une planche à échancrer jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le fil. Employé des fermes du roi : Sous l'Ancien régime, les employés de la Ferme étaient chargés de percevoir les impôts : Gabelle, Octroi, Traite ; taxe sur les tabacs . Fabricant de bas au métier :aussi appelé badestamier ![]() Gressier : Ouvrier carrier extrayant des grès. Houppier : Peigneur de laine Marguillier : C'était un membre laïc de la fabrique d'une paroisse élu chaque année par les membres de la Communauté
sous l'ancien régime .De bonne moralité il devait savoir lire et écrire. Initialement chargé de tenir le registre d'inscription des pauvres
qui demandaient l'aumône, il s'occupait de la garde de l'église, de son entretien, des cérémonies, des vêtements liturgiques, du mobilier,
des cierges et du cimetière qui entourait l'église
La fabrique est un ensemble de personnes laïques et religieuses nommées pour assurer la collecte et l'administration des biens
de l'église : la dîme, les dons, les legs , les locations annuelles de bancs, les fermages, les inhumations dans l'église
et décideurs des dépenses, de la construction et des travaux de rénovation de l'église, du cimetière, des chapelles,
des calvaires et l'achat du mobilier et des ornements. Procureur en la Prevosté de Fouilloy et le comté de Corbie : Procureur de la justice seigneuriale locale (Les abbés de Corbie étaient Comte) Receveur des censives de l'Abbaye :Il était chargé de collecter pour les abbés Comte l'impôt perçu auprès des vassaux (le cens) en échange de leur protection. Saiteur - saeteur - sayeteur - septeur : ouvrier tissant la sayette (tissu léger de laine fabriqué avec un mélange de soie Savetier : cordonnier raccommodant de vieux souliers, plus souvent nommé "sueur de vieil" Vacher : voir Berger Métiers exercés par les époux.(Branche Corbie Authie) 273 métiers des époux sont indiqués dans les actes. Laboureurs 155 - berger de la paroisse 7 - garde de bois 1 - jardinier:1 - vacher du village -1 ménager 1 -1 ouvrier agricole : 167 Tisserand 7 – Fabricants de bas au métier 3 - sayeteur 1 – Tisseurs de coton 3 – écangueur 1 – marchands houppier 3 – peigneurs de laine 2 – tailleur d'habits 1 : 21 Charpentiers 10 – menuisiers 3 – peintre en bâtiment 1 – briquetiers 2 – cloutiers 4 – charrons 6 – maître maçon 1 – gressier 1 – tailleurs de pierres 2 – tonnelier 1 – maréchaux 3 – maître couvreur de tuiles 1 - maçon 3 – maître serrurier 1 - employé aux chemins de fer 1 – employé aux travaux des voies ferrées 1 - (cordonniers savetier sueur de vieil) 8 - 49 Marchands brasseur 4 – marchand de bled 1 – blattier 1 – coquetier 1 – débitant 1 – cabaretier 2 – marchand arquebusier 1 - 11 Procureur 1 - Receveur des censives 1 - Maître arpenteur 1 - clerc 1 - marguillier 5 - Lieutenants de la paroisse 3 - officier municipal 1- huissier de la paroisse 1 - Sergent au régiment d'Artois 1 - soldat 1 - concierge du château 1 – commis à la conduite du sel 1 – employé des fermes du roi 5 - Maître sonneur de cloches de l'Abbaye 1 – clocheteur et recommandeur des trépassés 1 – 25 Métiers exercés par les épouses. ( Branche Corbie Authie ) La profession des épouses n'est indiquée que dans 11 actes. Les femmes n'ont vraiment exercé des métiers qu'à partir des années 1800 et principalement dans le textile Fileuses 4 – Tisseuses 2 – Ouvrière en bonneterie 1 – couturière 1 – fleuriste 1 – barbière 1 – cultivatrice 1. Variantes de patronymes (Branche Corbie Authie) Bosse : Lorembos - Bouffet : Boufflet _ Cannesson : Quanesson – Decry : Cry – De l'arbe : l'arvre – denant : Denamps – Denel – Desnel – Firmin : Fremin – Froideval : Froidval – Gry : Gris – Hiot : Yon – Lenglet : Langlet – Macron : Maqueron – Macqueron – Marcille : Marsille Marsil – Maréchal : Mareschal – Méconté : Mescomté – Ossart : Ossar Hossar Haussar – Panuer : Panyer – Péchin : Péchain – Tétart : Testart - ![]() VACQUETTE Loys VACQUETTE Loys Cordonnier - clocheteur et recommandeur des trépassés, né vers 1575. ![]() Le 21 septembre 1627, il reçoit l'office de cloqueman (ou clocheteur) et recommandeur des trépassés à Corbie Il était chargé de se promener la nuit dans les rues et par le son de sa cloche de recommander les trépassés aux prières des vivants. '' François LAIGNEL licencié és lois, bailli général de la ville et comté de Corbie, savoir faisons que vu la requête à nous présentée par Louis VAQUETTE , cordonnier, demeurant à Corbie , le dixième de ce mois portant que Jean SENESCAL dit Miraumont, en son vivant pourvu par nos lettres à la charge de 'cloqueman' et 'recommandeur des morts' étant de présent au lit malade ne pouvant par ce moyen vaquer audit office lui aurait résigné celui office suivant laquelle résignation de vouloir l'admettre audit office .....'' '' Tout vu et considéré en la réserve et de l'avis de noble et religieuse personne Dom Antoine HANICQUE, grand prévôt de ladite Abbaye , en la présence aussi et du consentement de M° Antoine DE VAUX , Procureur fiscal de la ville et Comté de Corbie ....après qu'il nous est apparu être de bonnes vie et moeurs , de religion catholique, apostolique et romaine, au dit VAQUETTE avons donné et octroyé ledit office de cloqueman et recommandeur des morts pour en jouir par lui en tous profits, honneurs et émoluments y attachés .''. Nomination de cloquement et de recommandeur des trépassés Parchemin de 4 pages ref AD 80 - 9 H 39 Liasse 5 Il s'est marié religieusement le 8 mai 1597 à Corbie St Albin (Somme) avec Marie de (BERNIEULES) , née vers 1570, décédée avant octobre 1602. Mariage VAQUETTE BRIQUET Loys s'est marié une seconde fois le 15 octobre 1602 à Corbie St Albin (Somme), Aprés avoir passé un contrat chez Maître LEMERCIER le 30 août 1602 à Corbie (Somme) avec Marie BRIQUET (°~ 1575) fille de Pâquette CADOT. La mère de l'épouse promet de lui donner au jour du mariage, la somme de huit écus d'or sol, cinquante aunes de toile de chanvre blanche de pareille valeur (35 mètres), une huche ou coffre de chêne d'une valeur de un écu, un lit de traversin garni de plumes de la valeur de trois écus, six assiettes d'étain, deux gatelette, un grand chaudron de la valeur de quarante sous. Elle promet en outre d'habiller sa fille bien et honnestement selon qu'à son état appartient Loys VAQUETTE est un ancêtre d'Emmanuel MACRON , Président de la République ![]() Les Maires DECAIX Claude Alexis MASSE jean ![]() ![]() LA FAMILLE DE CAIX - TROIS MAIRES ET UN CHATEAU
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Blason du couple de Caix de Saint-Aymour - Chamont Avec la devise"fortior in adversis'' devise qui sera reprise par le couple de Albalat - de Caix de Saint Aymour |
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Député Maire de Corbie Conseiller général Conseiller d'arrondissement Officier de l'instruction publique |
Le père de Jean MASSE avait racheté l'usine à son cousin Hubert MASSE et au maire de Corbie, Hyppolite CRESSIN |
![]() Usine MASSE |
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![]() Crédit photo .M Miette |
Papier à en-tête de l'usine MASSE Bonneterie Draperies Châles Tissus nouveautés |
En 1891, le père de Jean MASSE et M LISCOURT achetèrent l'usine de teinturerie de laines "Lardière" à Fouilloy. En 1919, seul Jean MASSE est mentionné comme propriétaire dans le dossier de demande de dommages de guerre de la teinturerie. |
La famille de Jean MASSE |
A 31 ans, en mai 1900
il épouse à Embry dans le Pas de Calais Marie Lucie dite Jeanne DELACOURT née en 1876 à Vaire sous Corbie |
Après les noces de Jean célébrées dans le Pas de Calais, son père, directeur de la filature, offrit un banquet à ses 200 employés. Les vieux ouvriers et les contremaîtres eurent l'onneur de partager le repas à la table des nouveaux époux. Discours de L CURE, maire de Corbie "Il est heureux de voir assis à la même table, les verres levés à la hauteur du coeur, ouvriers et patrons,s'unir dans un même sentiment de fraternité et trinquer à la prospérité des jeunes époux " Un bal clôtura la journée. |
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Son épouse était la fille Pierre François DELACOURT Meunier et maire de Vaire sous Corbie et de Marie Célestine WALLOIS originaire d'Alette (62) |
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En 1922 Lors du décès de son épouse Jean MASSE, fit des dons A plusieurs associations |
Le gendre de Jean MASSE était le fils de Louis Ernest Henri YVERT (1866-1950) Directeur du journal "l'écho de la Somme " Co-fondateur de la maison YVERT & TELLIER Créateur des catalogues mondialement connus de côtes philatéliques aujourd'hui édités en 17 volumes. |
La seconde fille de Jean MASSE, Paule Marie Justine MASSE épousa en 1925 Henri Félix MAZEAUD Docteur en droit civil (1900- 1993) |
Henri MAZEAUHenri Félix MAZAUD :
Son frère cadet Fernand MASSE Passionné de chasse à la hutte Il écrivit avec Louis TERNIER " Les canards sauvages et leurs congénères " qui est encore aujourd'hui un ouvrage de références pour les huttiers. |
Une hutte dans les étangs de la barette porte le nom de Fernand MASSE |
Domicile |
Jean MASSE et la culture picarde . |
Les annonces parues dans la presse spécifiaient Librairie Jean Masse à Corbie <Spécialités d'ouvrages sur la Picardie, Vente & échanges Achat de livres et de bibliothèques. |
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" Jean Masse, Corbie (Somme) Manuscrits, livres, archives Spécialement sur la Picardie" |
Son papier à en-tête |
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Jean MASSE adhéra "Aux Rosati Picards" en 1895. Il devint inséparable du Président des "Rosati" Maurice GARRET magistrat amiénois et d'Alphonse POULAIN, membre de l'Association. Tous deux assistèrent à son mariage, et l'accompagnèrent à sa dernière demeure |
Jean MASSE écrivit également de nombreux textes en Picard. |
Les "Rosati" donnaient chaque année des représentations au siège de l'Association au "logis du Roy"à Amiens. |
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Au début des années 1900, de nombreux théâtre de marionnettes donnaient des spectacles à Amiens, parfois dans des maisons particulières ci-contre "Lafleur" et "Sandrine" célèbres marionnettes picardes. |
" Chés cabotans d'Amiens" furent reconstitués en 1933 par Maurice DOMON avec Robert et René LAMPS grâce aux marionnettes rachetées au Père BARBIER |
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FONCTIONS ÉLECTIVES . |
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Il est élu maire en décembre 1919 suite au refus de M Marcellin TRUQUIN de renouveler son mandat pour raison de santé. Il est réélu pour un second mandat le 17 mai 1925 Il débute un troisième mandat le 22 mai 1929. Elu par voix 20 sur 21 (1 bulletin nul) Ce dernier mandat sera interrompu par son décès le 21 février 1934 |
Il fut élu député d'avril 1928 à mai 1932 sous l'étiquette " républicain de gauche " Il fit parti des commissions: Douanes - régions libérées et suffrage universel |
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Bibliophile, il dut fréquenter la bibliothèque du Palais Bourbon |
JEAN MASSE et LE SPORT. |
Il développa le jeu de boules plates (Il rédigea un recueil sur ce sport ) En mars 1931 Il autorisa la création D'un jeu de boules à Étampes |
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En 1926
le Conseil municipal
accepta
la demande de M TILLOY HIOT de construire un stand de tir à l'arbalète et tirs divers sur la partie du jeu de battoir bordant la rue Victor Hugo |
Le projet de construire une piscine en dur A été initié par Jean MASSE en 1932 A la demande de Maurice DOMART Célèbre maître-nageur corbéen. A cause de son décès, Jean MASSE ne put voir sa réalisation. |
STADE DE FOOTBALL. |
Stade Jean Masse
En 1932, Jean MASSE fit don à la commune d'un terrain dans le quartier d'Etampes acheté sur ses fonds personnels pour établir le stade de football qui porte son nom. |
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Il fut décidé lors de ce conseil en novembre 1932 (de son vivant) que la rue longeant le stade porterait son nom |
ENSEIGNEMENT. |
![]() École des filles |
En juin 1926 furent réceptionnés les travaux de surélévation de l'école des filles Sous le mandant de Jean MASSE Furent ouvertes une 6e et 7e classe pour cette école° |
En décembre 1937, il reçut une lettre de félicitations du Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts pour l'activité et le dévouement qu'il a déployé en faveur des pupilles de la Nation. |
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NOUVELLE ÈCOLE PRIMAIRE SUPÉRIEURE DE GARÇONS. |
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En 1931, Jean MASSE proposa la création d'un poste de professeur de sciences pour améliorer l'enseignement des sections industrielles |
Laboratoire de science |
En juillet 1929, Jean MASSE engagea la municipalité à acquitter le coût du fonctionnement de l'internat durant au moins 10 ans. En 1931, sur un effectif de 115 élèves 92 étaient internes |
Le réfectoire. |
Un dortoir |
Les lavabos |
Bulletin de l'Association amicale des anciens élèves. |
Jean MASSE était Président d'Honneur de cette publication |
Passage à niveau . |
![]() Ancien passage à niveau |
En 1920,la société des chemins de fer du nord désirant mettre en place des grandes lignes sur le réseau nord et après plusieurs accidents propose à la municipalité de remplacer le passage à niveau par une passerelle aérienne. |
" La ville emprunta 1 200 000 frs. Les annuités furent remboursées par les chemins de fer. La société fut autorisée à prélever une taxe sur les billets des voyageurs. |
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Plaques et numéros de rue. |
Maison de tolérances. |
DÉCÈS DE JEAN MASSE . |
Jean MASSE est décédé .dans une clinique amiénoise le 21 février 1934 des suites d'une opération |
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4 jours plus tôt, le 17 février 1934 Albert 1er, roi des belges passionné d'alpiniste est décédé en chutant sur un rocher près de Namur. Toutes les" unes " des journaux furent consacrées à cet événement. Les journaux locaux ont occulté le décès de Jean MASSE. |
SES OBSÈQUES . |
En tête
venaient toutes les sociétés corbéennes. Le char funèbre était entouré des enfants de l'orphelinat et des sapeurs-pompiers. |
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Derrière le corbillard venaient le Conseil municipal, le Conseil général et de très nombreuses personnalités |
Le cortège se dirigeant vers l'Abbatiale |
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ELOGE FUNÊBRE . |
En rendant hommage à Jean MASSE Lors d'une conférence en 1935, Maurice GARRET rappela entre autre le discours en 1904 de M BACQUET directeur de l'EPS de Corbie lors de la remise des palmes académiques. "Vous êtes un homme de bien, ayant au coeur le culte de votre ville natale et l'amour des déshérités de la fortune. ".Vous pensez que le bien est aussi contagieux que le Mal.....et vous semez le plus de Bien possible" |
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Elles se prénommaient BATHILDE 2 065 kg donnant le Ré COLETTE 1 472 kg donnant le Mi ODILE 1 210 kg donnant le Fa Se trouvaient déjà dans le clocher DELPHINE le bourdon refondu en 1839 et 1865 2 500 kg donnant le Do MARIE ANNE 785 kg donnant le Sol |
Les 3 cloches richement décorées comportaient De nombreuses inscriptions. Sur chacune se trouvaient : Les armoiries du Siège abbatiale et celles de la ville de Corbie |
Depuis 1994 COLETTE porte une nouvelle inscription. J'ai été refondue en l'an 1994, M ALAIN BABAUT étant maire puis remise au beffroi en juin 1994. |
Dans le courant du 10°siècle et au début du 11°, époque d'anarchie et de guerres, les gens d'Amiens et de Corbie, leurs dirigeants surtout, vivent plutôt en mauvaise intelligence. Les moines de Corbie se plaignent d'usurpation de terres ou de droits, commises à leur détriment par les comtes d'Amiens. L'un se serait emparé indûment de la terre de Warloy-Baillon , un autre du domaine de Sailly-Laurette . De là des querelles, des exactions, des actes de violence. Ajoutez à ces maux les famines, les pestes si fréquentes au moyen-âge et vous aurez une idée de la condition misérable des habitants de notre région. L'année 1021, disent les annalistes du monastère fut particulièrement malheureuse : pluies continuelles, disette, famine, incendies.
Décidés à mettre un terme à tant de malheurs qu'ils s'imaginaient être le châtiment de leurs fautes et de leurs divisions, les Amiènois et les Corbéens décidèrent de faire et de jurer la paix entre eux.
Ils se donnèrent rendez-vous dans la plaine entre Daours et Corbie, à la limite des deux comtés d'Amiens et de Corbie pour se réconcilier solennellement et prendre d'un commun accord, à la face du ciel, sur leurs plus précieuses reliques l'engagement de résoudre désormais par des moyens pacifiques les différents qui pourraient s'élever entre eux.
Cette rencontre mémorable aurait eu lieu pour la première fois en 1022.
Elle se renouvela pendant plus de deux siècles sous le nom de Fête de l'Indict ou du Lendit.
Voici en quoi elle consistait :
Au jour fixé, le jour de la Saint Firmin, le 25 septembre, une double procession partait d'Amiens et de Corbie pour se rendre à la limite des comtés, en un endroit où l'on pouvait voir au bord de la route qui mène de Daours à Amiens une croix de fer entourée de quelques arbres et désignée sous le nom de Croix de l'Indict.
Là s'accomplissait la cérémonie de paix et de foi au milieu d'une grande affluence du peuple, ecclésiastiques et fidèles, venus avec leurs reliques les plus vénérées Saint Firmin et Saint Fuscien pour Amiens, Saint Adhèlard, Saint Précord pour Corbie .
Dans la grande plaine, devant des autels dressés par avance, on réglait pacifiquement les différents non seulement de ville à ville mais de particulier à particulier, on réconciliait des ennemis, on faisait la lecture des traités de paix jurés et on les confirmait, puis par des prières alternées avec les cantiques pour célébrer la puissance divine et implorer sa protection.
Essentiellement religieuse à ses débuts, la réunion de l'
Indict se transforma peu à peu en une fête où les préoccupations mercantiles et
les divertissements profanes prirent la place des serments d'union et des actes
de piété. On oublia les reliques, les traités, les serments, les prières, et on
continua d'aller à l'Indict surtout pour s'amuser. La fête devint l'occasion de
désordres tels que le clergé fit entendre de vives protestations. Aussi
fut-elle supprimée par l'Abbé Raoul en 1248 .
(*) Indict nom donné à la croix et à la procession du mot
latin « Indictus » qui signifie « qui n'a pas été plaidé »
Le vœu de l'auteur
Des malfaiteurs ont renversé la croix de l' Indict au début de ce siècle. Il ne reste que le tertre entouré d'arbres où elle était érigée. Nous espérions bien qu'un jour viendra où l'on placera au même lieu un monument, si modeste soit-il, afin de rappeler aux passants qu'il y a neuf siècles, en cet endroit mémorable Amiénois et Corbèens s'unirent dans un magnifique élan de fraternité et surent donner dans un temps de désordre et de violence une salutaire leçon de pacifisme et de concorde.
Réalisation du vœu
( extrait du bulletin municipal n° 23 de juin 2004)
En 1980 Albert Bécard, maire de Camon et Jacques Foucard, conservateur délégué des antiquités et objets d'arts de la Somme sont à l'initiative de la remise en place de la Croix de l'Indict ou du Lendit.
La nouvelle croix est érigée sur un point géodésique situé
sur la route de Corbie qui permet de découvrir un vaste panorama où l'on voit
Villers-Bretonneux, le mémorial australien, Allonville, Glisy et bien sûr la
cathédrale d' Amiens et la Tour Perret .
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Le Clocher |
La Charpente |
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1635 |
1661 |
1670 |
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1703 |
1717 |
1916 |
ENLAN1635 LARIVIEZ SOMMME A DEBORDEXIIIJOUR FREVIEZ NOEL FINET DEV |
EN L AN 1635 LA RIVIERE SOMME A DEBORDE LE XIII JOUR DE FEVRIER NOEL FINET DEV |
LE 14 DE FEVRIER 1633 (5) SES PASSE LE FLOS DE LA RI VIERE SUR LE PONT LE MESME LE 14 DE FEVRIER 1635 LE FLOT DE LA RIVIERE EST PASSE SUR LE PONT LE MËME |
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CORBIE A EZTE DEMOL EN 16 (36)° L'année n'est plus complète |
Jean PILLON dit l'isné 1676 _ 1727 .était originaire de Villers-Bretonneux. Il se maria en 1700 à la Neuville avec Marie DOISY. 17 ans plus tard, ils furent les parrain et marraine de la cloche "Marie" de la Neuville . Ils furent parents de 13 enfants |
Le dix sept de 1717 on a ---juin Fondu les closches De laneuville Guillain hequet |
LONNA FONDU LE CLOCHE LE 13 DAVRIL EUPI ------ 1752 |
LA CLOCHE A ETE PENDUE le 6 d'octobre 1861 |
Claude PECHIN, laboureur et marguillier Marié en 1714 avec Marie DOISY , Morte des suites de couches en 1715 Il est décédé le 17 juin 1730. |
2 marguilliers portent ce patronyme Jacques HERTEAUX le père 1665 - 1731 François HERTEAUX le fils 1691 après 1747 |
FOUCART Louis 1699 -1756 est cité en 1739 comme marguillier. FOUCART François 1638 - 1703 Etait régent du collège de Corbie Chantre des caritables et clerc. |
Oscar DENANT Charpentier Laissa 3 fois son nom en 1859 sur les murs de l'église |
Joseph DENANT Né en 1836 Charpentier |
A JOHNS |
Alex WATSON A TAYLOR |
Herman COIC
Soldat allemand !!!!! |
Pourrait être la marque de René ROLAND ? , architecte de l'Abbaye et marguillier né à Arles en Provence et décédé en 1722 à Corbie ou de Louis Joseph ROLAND serrurier né en 1827. |
JEAN LE BOULONCH -1661 |
JACQUE FOUACHE LE 30 DE MAR (s) 1670 |
BERTOUX 1764 De nombreux porteurs de ce patronyme à Franvillers et Ribemont-sur-Ancre à cette époque. |
FRANCOIZ DESSAU Clerc laïque de la paroisse Il fut inhumé dans l'église en 1703. |
RENE PARMENTIER Un employé des gabelles de Corbie portait ce patronyme en 1750 |
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En l'absence de l"Abbé de Corbie Janson de Forbin retenu à Rome, les hôtel-Dieu St Charles d'Amiens, de Montdidier et Poix s'attribuèrent les maladreries de La Neuville et de St Thibault de Fouilloy et leurs possessions. |
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Déclarations des habitants de Villers-Bretonneux le 19 février 1699 (5 pages) |
"La plupart des ouvrages omettent de signaler le retour des biens aprés leur
captation indue par les religieuses de Montdidier seuls les abbés Douillet et Jumel indiquent leurs retour vers l'Hotel Dieu de Corbie" |
ANSSE Léopold BARBIER Abraham BAZIN Gaëtan BLED Louis BOIVIN Maurice BROUARD Ernest BRUNEL Léon BRUNOIS Léonce BUFFET René CADET Georges |
CAUSSIN Fabien COLMAIRE Georges CUVILLIER Marceau DARRAS Henri DEBEAUVAIS Ernest DERCOURT Oscar DESBORDES Alfred DUPUIS Désiré Eugène FESSIER Jules FIRMIN Fabien FOUQUES Gustave |
FOURE Léon FOURE Victor FOURNIER Jules HERBET Jean HIOT Clément HIOT René LEMAIRE Henri MARTIN Louis PASQUIER Jules PELTIER Léopold PECHIN Milfort |
PLUQUET Amédée PRANGERE Camille RENARD Oscar ROBERT Georges ROUVILLAIN Gaston VERITE Joseph VICART Joseph ---------------- Die jesu domine Dona eis requiem |
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Les plantations forestières et ornementales de la ville de Corbie. |
L'éclairage public. |
Les Ponts ayant subis des dommages |
Le pont dit "des chasseurs" sur l'Ancre à La Neuville : 1 292,50 frs.. Le pont allant à la pépinière communale (rempart des poissonniers) : 550 frs. Le pont d'Amour du Thabor (ci-contre) 880 frs. |
Le cimetière |
Le monument de 1870. Des tombes de soldats. La maison du concierge. La clôture. La pompe et le forage. L'empierrement des allées. |
Le jeu de Battoir |
Le marché aux bestiaux place Thiers . |
12 bornes en grés à remplacer 42 m de barres de fer rondes Remise en état des autres bornes |
Le kiosque |
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La maçonnerie du kiosque fut ébranlée par une chute d'obus... 300 chaises pliantes disparurent. |
Le matériel de secours contre l'incendie. |
Echafaudage place Thiers. Uniformes d'intervention et de parade. Casques. 42 fusils gras 1874. 150 seaux de toile. Divers matériels affectés aux pompes.. |
La gendarmerie. |
Seuls les logements de trois gendarmes subirent des dégâts. |
L'abattoir communal |
Les pertes. La pompe et le forage. Les crochets de l'abattoir. Des tiges et des barres de fer. Des outils.... 200 kg de charbon |
Le bureau de poste |
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Albert BISART entrepreneur |
P BRANDON Architecte |
L'Orphelinat Place Thiers. |
A droite se trouvaient la chapelle, la sacristie, le parloir des orphelines, une classe, l'ouvroir des orphelines, un préau couvert et un petit jardin. A gauche se trouvaient deux appartements privés pour les religieuses, 1 parloir, une cuisine, un préau découvert et le jardin des religieuses. |
L'école ménagère agricole |
L'Hôpital-hospice |
Pose de la 1ere pierre Par le Préfet Le 6 mars 1932. La flèche désigne Jean MASSE |
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Ouvriers à la construction du nouvel hôpital Crédit photo G Manini dont le père se trouve sur l'échafaudage. |
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L'Abbatiale |
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Après avoir été amputée d'une grande partie de son édifice après la Révolution, l'abbatiale eut une nouvelle fois à souffrir lors du premier conflit mondial. |
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Estimation des dommages Valeur 1914 : 32 500 frs |
Indemnité accordée Valeur 1922 : 96 900 frs. |
Le maître autel. Les autels de la Sainte Vierge et de Sainte Colette La chaire Les confessionnaux La tablde comunion 52 stalles de chêne. L'orgue et la tribune |
L'estimation du mobilier des objets de culte et des statues détruites ou endommagés S'éleva à 173 000 frs. |
Les cloches |
L'église de la Neuville |
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Seuls les ornements et objets liturgiques ont disparus ou ont été endommagés. Évaluation des dommages 7 150 frs dont 440 frs pour le remplacement de l'horloge. |
L'hôtel de ville |
Les bâtiments scolaires |
École supérieure de garçons |
25 130 frs |
. | . |
École des garçons Corbie |
54 280 frs |
École des garçons La Neuville |
5 315 frs |
École des filles Corbie |
31 200 frs. |
École des filles La Neuville |
14 700 frs. |
École maternelle Corbie |
28 265 frs. |
École maternelle La Neuville |
1 410 frs. |
L'EPS fut occupée par les troupes anglaises. Tout le matériel professionnel fut détruit ou emporté. Dans les pertes, il est mentionné une voiture De Dion type 9 Hp carrosserie 4 places |
Le château |
Le dossier de dommages de guerre du château a été rejeté à cause de la nationalité du propriétaire. Il avait été mis en vente quelques années plus tôt sans succès. Depuis le propriétaire était décédé Ses héritiers ne l'ont pas signalé |
En juin 1925, le Conseil municipal décida de démolir la maison se trouvant à côté du monument aux morts avant son inauguration |
Emprunt |
Déblaiement |
1-La guerre de 30 ans 1618-1648 |
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En rose les états protestants. En jaune : les Habsbourg d'Espagne En orange Les Habsbourg de Vienne |
1-1 : Les causes politiques. |
1-2 : Les causes religieuses |
1-3 : Le conflit allemand.1618-1623 |
1-4 : Le conflit européen. |
1-5 : La période française.1635-1648 |
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Philippe IV d'Espagne |
Ferdinand II |
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Provinces unies au Nord Pays-Bas espagnols au sud |
1-6 : La guerre de trente ans : une histoire de famille |
1-7 : Attitude de la France |
1-8 : Déclaration de guerre |
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La France choisit comme motif la prise de Trèves (sous sa protection) par les Espagnols pour déclarer en mai 1635, la guerre à l'Espagne alliée de l'Autriche. |
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1-9 : Le conflit au nord de la France . |
Le dict jour et an fut baptisé Jacqu(ues) fils de Pierre de la neusve maison et de Marye Vicoux le parrain fut Salomon Fournier ditct laiguille appointé de la compagnie du sieur Dolbigny assisté de jacques Marcan Noelle Daudresel et de Antoinette Ducrocq. |
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Le XXIV° de septembre 1635 fut baptisé Nicolas fils de Loys Dessaux et de Françoise Caron depuis réfugiés en ceste ville à cause des guerres. |
1-10 : Les belligérants . |
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Ferdinand d'Autriche Le Cardinal-infant Gouverneur des Pays-Bas espagnols et Frère du roi d'Espagne - Chef militaire. Il était également Archevêque de Tolêde. |
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Thomas de SAVOIE-CARIGNAN Il commandait les troupes espagnoles contre la France. En 1642, il rejoignit la France et devint général des armées de France et de Savoie en Italie |
Ottavio de PICCOLLOMINI
Duc d'Amalfi d'origine italienne, Commandant des armées impériales |
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Jean de WERTH Comte flamant Commandant des troupes bavaroises. En 1635 et 1636 il saccagea la Lorraine, le Luxembourg et la Picardie |
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En juillet 1636 les troupes venant des Pays-Bas espagnols entrent en Picardie par l'Aisne et s'emparent de nombreuses villes. |
1-11 : Exactions |
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Scène de saccage par Sebastian Vranck (Peintre ayant illustré la guerre de 30 ans) |
1-12 : Réaction du pouvoir français. |
Les parisiens dont l'habitation avait une porte cochère, durent fournir un cheval et un homme, Ceux n'ayant qu'une porte normale, fournirent un seul homme |
Aux habitants des villes, capables de porter les armes, de laisser leurs ouvrages et de rejoindre les rangs de l'Armée. |
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Exemption aux laboureurs d'aller à la guerre. |
1-13 : Enquête de justice |
Saucourt lui intime l'ordre de retourner à Corbie. |
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Le comte de Soissons à l'approche des troupes ennemies, ordonne à Claude de Wernencourt de se rendre à Corbie à la tête du régiment de Chambray pour renforcer les défenses de la Ville. |
Il ordonna à Claude de Vernencourt, colonel de ce régiment , de brûler le faubourg et l'église de Fouilloy et de brûler quelques villages voisins ainsi que des moulins. |
1 -14 : Situation des soldats |
1-15 : Les conditions qui permirent le Siège . |
Tous les déposants relatant la reddition de Corbie auprès de la justice d'Amiens, donnèrent une version identique sur le double jeu de Belleforière alias Saucourt |
Mais le capitaine des chevaux légers du régiment de Quarquois remis au Prince Thomas un traité définitif de reddition et capitulation de la ville signé par Saucourt. |
1 -16 : En dehors de Corbie |
1 -17 : Les assiégeants |
1-18 : Les fortifications |
1-19 : Reconstitution des événements |
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Il y avait alors une épidémie de peste à Marcelcave,Lamotte en Santerre et Villers-Bretonneux. Puis la maladie de propagea à Démuin. Depuis le 30 septembre, Louis XIII logeait au Châteaude Démuin, ce qui l'obligea à quitter cette ville et rejoindre Richelieu à Amiens pour diriger les opérations Il avait commandé à l'ingénieur royal Antoine DE VILLE, la construction d'une circonvallation, (enceintes, forts et fossés ) autour de Corbie pour empêcher les troupes impériales d'avoir des contacts avec l'extérieur, de ne pouvoir se ravitailler , ni de recevoir des renforts La construction terminée Louis XIII de rendit à Chantilly |
1-20 : La mise en place du Siège |
Sur Internet les constructions auraient été terminées le 10 octobre !!!! |
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Des ingénieurs militaires furent chargés de réaliser cet ouvrage, l'un d'eux fut Antoine De Ville. François de Clermont Tonnerre, maréchal de camp dirigea les travaux de construction |
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Antoine De Ville écrivit plusieurs ouvrages sur les fortifications et participa à la réalisation de plusieurs ouvrages de défense au cours de la guerre de 30 ans. |
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Suivant le souhait de Richelieu,
le tracé de cet ouvrage de défense partait du village d'Aubigny jusqu'à Vaire-sous-Corbie en passant par Fouilloy et Hamelet. De Vaire, il se dirigeait vers Heilly en passant par Sailly puis en escaladant la colline il rejoignait Aubigny en passant par Bonnay et en longeant la Neuville. (flèches bleues). A l'intérieur des ( flèches rouge), les murailles de Corbie |
1-21 : Les forts |
1 - le fort d'Orléans Gaston d'Orléans dit "Monsieur" frère de louis XIII. |
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2 - le fort de Chartres du nom de l'évêque de Chartres Léonard d'Estampes qui y installa un hôpital. Après le siège, il fut chargé de conduire la démolition de la circonvallation, de faire combler les fossés et de raser les parapets. |
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3 - le fort de Richelieu Pour le cardinal de Richelieu principal ministre de Louis XIII, Il assura la direction des opérations du siège de Corbie. On lui doit le renforcement du pouvoir royal. |
4 - le fort de CHATILLON Pour Gaspard II de Coligny, Maréchal de France Maître de camp d'un régiment de 1 200 hommes à pieds. |
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5 - le fort du HALLIER François de l'Hospital seigneur du Hallier, maréchal de France. .Il se trouvait déjà à Amiens en 1597. |
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7 - le fort ROYAL Louis XIII fut régulièrement présent lors du siège de Corbie où il surveillait le déroulement des opérations accompagné de Richelieu. |
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8 - le fort de Tonnerre François de Clermont -Tonnerre maréchal de camps des armées du Roi, il participa au Siège de Corbie. C'est lui qui supervisa la construction de la circonvallation. |
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1-22 : Les vivres |
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A l'arrivée des troupes ennemies en Picardie, Le roi ordonna que tous les blés et grains détenus dans les campagnes soient transportés et conduits dans les villes |
à toutes les personnes qui voudront vendre et distribuer des vivres aux troupes devant Corbie, d'avoir à partir au plus tôt et qu'il leur sera donné les passeports nécessaires. Le chemin de ceste ville audit Corbie estant à présent libre'' Archives Communales Amiens - FF 1282 |
Nous sommes bien fournis de froment, le soldat a du pain suffisamment, il y a de l'eau et de la bière; en cas de besoin, des chevaux que l'on mangerait et du sel pour assaisonner cette viande. Nos hommes sont déjà accoutumés à cette nourriture .Richelieu 26 octobre 1636 |
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François de Bourbon-Vendôme Duc de Beaufort 1616 - 1669 Petit-fils d'Henri IV et de Gabrielle d'Éstrées, et cousin germain de Louis XIII. |
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Les expéditions partirent de nuit du port du Don à Amiens guidées par les citoyens locaux jusque Daours et Hamelet |
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Après le Siège de Corbie : Jean PIE exerça à Amiens le métier de poissonnier Il est à l'origine de 8 générations de poissonniers. En 1876 un de ses descendants était régisseur du marché Lanselles à Amiens |
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Jacques et Pierre NOIRET Fusillés à Gentelles le 27 aout 1944 |
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Emmanuel MACRON Président de la République Par son grand-père Henri MACRON né en 1920 à Corbie fils d'Henri MACRON Employé aux travaux sur la voie ferrée de Corbie en 1920. |
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1-23 : Suite du siège |
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Le 15° jour de septembre fut baptisé Jean fils de François Bertin de la Compagnie de Dom Alexandre en l'armée du Roy Catholique.... |
Le 26 (septembre) fut baptisé Claude fils de Hubert Poullet et Jeanne Leroy... Ville de Vaulx |
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1-24 : Dégâts subis à la Neuville |
Tirs des canons |
Positions Françaises . |
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Campements des troupes françaises près des forts 1 - Près du fort d'Aubigny 2 - Prés du fort du Hallier et du Quartier de Chatillon 3 - Prés des forts de Chatillon et de Richelieu 4 - Entre les forts de Chartres et d'Orléans 5 - Entre les forts Royal et du Tonnerre Batteries de canons français bombardant Corbie 6 - 7 - 8 et 9 |
1 -25 : Capitulation et départs des troupes ennemies. |
Piccolomini et Jean de Werth ne voulurent pas quitter leurs quartiers d'hiver pour venir à leur secours. |
Il leur fut donné 110 chariots avec des chevaux pour transporter les malades et les blessés. Les plus faibles purent rester dans Corbie et être soignés jusqu'à leurs rétablissements. Une garde française assura leur convoi jusque Orchies. |
1-26 Épilogue |
A son entrée dans Corbie, après un Te-Deum d'action de grâce, L'évêque de Chartres demanda aux moines la permission d'emporter les manuscrits les plus précieux. Mais les moines les avaient cachés. Ils furent ensuite envoyés au Siège de leur délégation à Saint-Maur |
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- Le 25 Octobre 1636, un conseil de guerre présidé par Louis XIII, avait condamné Belleforière à être écartelé. Son effigie fut brulée. Il fut privé de ses grades militaires et de noblesse. Son château de Tilloloy fut brulé. Il fut réhabilité en 1643 après la mort de Richelieu. |
1-27 : Les causes du retard pour réparer les dégâts |
1-28 : Reconstructions |
Au nom du Roi, le Chancelier de France Pierre SEGUIER ordonna la construction d'un moulin à eau "qui sera assis proche de la porte de Limage de la ville de Corbie sur leaue de Somme avec un logement pour le meunier" |
Quentin COLIMBART fut chargé de faire une cheminée, un four dans la demeure du meunier, de soliver le moulin, la chambre du meunier, les étables et tout ce qui sera à faire de son art de maçon. |
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Le clocher de l'église de la Neuville détruit en 1636 lors du siège de Corbie dut être reconstruit. |
Afin de faire et parfaire ung clocher sur l'escarre de la massonnerie ou estoit ci devant posez la charpente du clocher de la dite église Notre-Dame de la Neufville |
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Le nouveau clocher de l'église St Etienne fut achevé en 1652 contre une somme de 350 livres versée à Sébastien HENNEQUIN |
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Le clocher de l'église St Thomas (étampes) fut reconstruit par un charpentier d'Albert pour la somme de 220 livres en 1665 . |
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Les murs de l'église de la Neuville .sont un livre de l'histoire de Corbie. (voir Rubrique La Neuville : Les graffitis) Un graffiti rappelle le Siège de 1636 |
CORBIE A EZTE DEMOL EN 16 (36) L'année est incomplète |
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Conférence "Février 2017" donnée aux Amis du Vieux Corbie et "Juin" 2019 à l' AEUTA |
1-La Maladie |
o La forme tuberculoïde.
o La forme lépromateuse.
" Ki n'épargne ne roi, ne comte " Baudouin IV de Jérusalem "le roi lépreux " régna de 1171 à 1185. Sa maladie fut découverte à l'âge de 10 ans, il mourut à 24 ans. Il est "dit"qu'il portait un masque d'argent. |
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2- LA PROPAGATION |
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Les croisades ne furent pas les seuls vecteurs de propagation de la lèpre . Le commerce crétois et phénicien avec le port de Marseille, les légions romaines et les expéditions vikings diffusèrent la maladie. |
3-LE DIAGNOSTIC ET L'ISOLEMENT |
En 1255 à CORBIE, des lépreux s'emparèrent d'une lépreuse sans l'autorisation de l'Abbé et la conduisirent à la maladrerie. Ils furent excommuniés, un procès s'ensuivit Ils furent condamnés à ramener un mannequin figurant la lépreuse jusqu'à sa maison. |
En 1502, Marie CHEVALIER demeurant à CORBIE fut visitée à Amiens
par 2 bacheliers en médecine, un barbier et un chirurgien pour savoir si elle était atteinte de la lèpre. Après consultation, ils permirent à cette veuve de se retirer à Corbie ou il lui plaira n'étant pas atteinte de la lèpre. Archives communales d'Amiens Série FF. |
L'individu diagnostiqué "lépreux" assistait alors à une cérémonie de séparation du monde à caractère mortuaire "office de morts des lépreux" Le visage couvert d'un linge, il assistait à la messe des défunts à l'entrée de l'église à l'écart de tous les paroissiens. Puis il se confessait. Ci contre : 1477, Livre d'heures de la Duchesse de Berry |
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Il lui était remis un vêtement sombre comportant un signe distinctif de la maladie, un gobelet, un couteau, une cuillère, une crécelle, une panetière, des gants et un bâton... De la terre du cimetière lui était versée sur les pieds. Il était ensuite mené en procession à la léproserie située hors de la ville où une cabane de bois lui était attribuée. |
Entrée en ville refusée à un Lépreux |
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4-LA LÉPROSERIE |
Conférence "Février 2017" donnée aux Amis du Vieux Corbie et "Juin" 2019 à l' AEUTA |
1-La Maladie |
Le rat noir |
La puce |
2- La propagation |
Les chiffonniers. Les drapiers Les tailleurs Les lavandières. Les colporteurs |
Autres métiers à risques
Le personnel volontaire ou recrutés de force (prisonniers) et de l'ensevelissement des cadavres. Le personnel des hôpitaux, les médecins, les prêtres …. |
3-Les épidémies |
En 1920 une épidémie de peste chez les chiffonniers "du marché aux puces" de Paris fit 32 morts |
4-Les traitements |
Lorsqu'un cas suspect est signalé la municipalité charge un médecin, un chirurgien ou un barbier de se rendre près du malade pour identifier la maladie |
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Le 26 aout 1669, le sieur GAFFET lieutenant d'Aubigny demande aux chirurgiens de Corbie de venir examiné le corps d'un jeune homme décédé dans la commune pour savoir s'il est décédé de la contagion (peste) |
5- Soins prodigués aux malades |
Le saigneur touchait 16 sols par semaine. |
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Incision d'un bubon |
Instruments utilisés |
6- La protection |
Pour se protéger en soignant les pestiférés les médecins portaient un costume en peau de chèvre ou de bouc et un nez empli de plantes aromatiques |
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Pour deux pots de vinaigre 1 poignée de rue 1 poignée de sauge 1poignée de menthe 1 poignée de romarin 1 poignée de lavande 1 poignée d'absinthe De l'aspic Infuser durant 8 jours sur des cendres chaudes, ajouter du camphre et mettre en bouteille. |
7- Paiement des frais liés aux soins des pestiférés |
8- Interdiction de déplacements |
Louis XIII
interdit le commerce et tout contact avec les régions infestées |
9- La peste à Amiens en 1666 |
10- Désinfection |
11- Les savants de la peste |
HIPPOCRATE 450 -370 av JC Il écrivit que la peste ne provenait pas d'une faute mais de causes naturelles à déterminer |
Avicenne Alias Ibn Sina 980 – 1037 Médecin et savant perse Avait entrevu le rôle du rat dans la propagation de la maladie |
Ambroise PARÉ 1510 - 1590 Chirurgien du roi et des champs de batailles, précurseur du soin des blessures, comme beaucoup d'autres médecins et surtout des religieux, il affirmait que la peste venait de la colère de Dieu et des phénomènes atmosphériques. |
12-L'église et la peste |
En 1348 dans deux bulles le Pape CLEMENT VI menace d'excommunication les personnes attentant à la vie des juifs. Et il autorise les autopsies dans l'espoir de découvrir la cause du mal et de trouver un remède. |
Conférence "Février 2017" donnée aux Amis du Vieux Corbie et "Juin" 2019 à l' AEUTA |
Le choléra |
1-Épidémie 1832 |
Jean François CHAMPOLLION Décédé en mars 1832 à Paris |
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Casimir PERRIER
Président du conseil des ministres Ministre de l'intérieur jusqu'en avril 1832. Décédé en mai 1832 à Paris |
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Nicolas Léonard Sadi CARNOT Physicien. Décédé en Août 1832 |
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Charles X Roi de 1815 à 1824 Décédé en exil Le 6 novembre 1836 à Görz en Autriche |
2-Épidémie 1849 |
2.1 _ LA PROPAGATION |
" "Le choléra fait des progrès effrayants, ceux qui en sont atteints sont emportés en quelques
heures, le nombre en est grand. Seulement pour cette nuit il y en a eu 4. Nous subsistons tous sous l'impression de la terreur, nous vous prions de venir sans retard. |
2.2 _ LE TRAITEMENT |
Le Conseil de salubrité de la Préfecture d'Amiens transmis aux maires des villages, des instructions sur les précautions à prendre contre le choléra-morbus asiatique |
Farine de lin Farine de moutarde Eau de fleurs d'oranger Sirop Alcool Laudanum liquide Orge perlé Riz Racine de réglisse Têtes de pavot Eau de vie camphrée Essence de térébenthine Fleurs de tilleul Liste des médicaments délivrés par les pharmaciens. |
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Les officiers de santé établissent les listes de convalescents indigents ayant droits au secours donnés par l'Administration. |
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Chaque malade indigent reçoit 5 kilos de pain par période de 10 jours |
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Chaque malade indigent reçoit également 2,5 kilos de viande par période de 10 jours. |
3- Épidémie de 1892 |
Création en septembre 1892 d'une commission d'hygiène par le Docteur Léon CURÉ qui instaura des mesures préventives. Le docteur Léon CURE maire de Corbie de 1889 à 1907. |
La rivière de la Boulangerie qui alimente Saint-Chaumont et toutes les rues qu'elle traverse peut être considérée comme suspecte et assurément chargée d'éléments infectieux. Cela n'a rien de surprenant. Cette rivière en effet, dans son parcours de la ville est l'égout collecteur de toutes les immondices et des matières fécales de tout le quartier. On voit même et en pleine ville s'élever sur cette rivière des cabines mal dissimulées qui blessent aussi bien l'odorat le plus endurci que l'œil le moins pudique et cela en face des ménages qui sont obligés d'avoir recours à cette eau |
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Puisque les propriétaires n'ont pas encore compris,
malgré toutes les remontrances officielles, que leurs cabines suspendues étaient un défi aux lois les plus élémentaires de la décence et de l'hygiène, nous espérons que le syndicat de la rivière d'Ancre fera son devoir en rappelant les coupables à l'observation des règlements. Il aura ainsi rendu un signalé service à la population entière. Il ne faut par jour deux ou trois personnes, y en auraient-il cent, laisser empoisonner une rivière dont l'eau sert à la plus grande partie des riverains. |
Puits de la rue Gambetta
Le puits situé à l'extrémité de la cité ouvrière et celui de la rue Gambetta sont interdits à la consommation domestique La même restriction concerne la rivière de la Boulangerie< et la rivière de l'Ancre./b> |
Paroisses & Patronymes